16. Implante de células mononucleares autólogas de medula ósea en la necrosis aséptica de la cabeza del fémur en pacientes con drepanocitosis. - Greffe de cellules mononucléaires autologues de moelle osseuse dans la nécrose aseptique de la tête du fémur chez des patients atteints d´une drépanocytose.

Dra. Aymara María Baganet Cobas, Dr. C. Porfirio Hernández Ramírez, Dra. Norma Fernández Delgado, Lic. Anairis González Iglesias, Dr. C. José Armando Galván Cabrera, Dr. Alberto Benítez Herrera


Des recherches récentes ont suggéré que les cellules mères hématopoïétiques de la moelle osseuse ou bien du sang périphérique peuvent contribuer à réparer les tissus non hématopoïétiques de différents organes. Des études d’expérimentation sur les animaux et plus récemment des essais, ont rapporté que les cellules mononucléaires non purifiées ou des dépopulations parmi elles, ont été utiles dans le processus d’ostéogenèse et d’angiogenèse ce qui a motivé notre intérêt dans leur application dans la nécrose aseptique de la tête fémorale des patients atteints d’une drépanocytose (NACFPD).

Afin d’évaluer l’efficacité et la sûreté de l’autogreffe de cellules mères hématopoïétiques adultes autologues, dans le traitement de la NACFPD, on a entrepris une étude observationnelle, descriptive, transversale. On a compté sur 18 patients, 10 (55.2%) du sexe féminin et 8 (44.5%) du sexe masculin dont SC 5 (27,8%) et SS 13 (72,2%) ayant un âge moyen de 33,3 ans (entre 23 et 46 ans) avec un suivi de 5 a 3 ans. Selon la classification de Ficat, on a trouvé 3 patients en stade I (16,6%), 9 patients en stade II (50%) et 6 patientes en stade III (33,4%). On a pratiqué chez tous ces cas la décompression de la tête fémorale et la greffe de cellules mononucléaires de la moelle osseuse. Seul chez un patient (5,5%) on a registré des complications secondaires sur sa maladie de base.

On a obtenu de bons résultats clinico-radiologiques chez 14 (82,4%) patients, des résultats moyens chez 2 patients (11,8%) et de mauvais résultats seulement dans un cas. Les résultats de ce travail ont montré que la technique employée est valable et sûre dans les premiers stades de la maladie. La méthode utilisée est relativement simple et peu coûteuse, ce qui permet son extension à d’autres institutions de santé, y compris celles dont les ressources sont assez limitées. D’après ce que l’on sait, nous faisons partie de la minorité de pays appliquant cette technique de pointe avec succès

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