A Firică, D Lăptoiu, M Măgureanu (Bucharest, Roumanie)
Introduction Nous enregistrons une coïncidence logique entre la permanente croissance des performances de l’arthroplastie dans tous les plans (qualité du matériel, qualité de son usinage, progrès chirurgical) et l’élargissement de son indication chez les malades jeunes et actifs. Nous nous sommes rapprochés depuis l’année 2001 du modèle type « Birmingham Hip Resurfacing » (BHR), mis au point par Mc Minn. Nous l’avons considéré, suite à ses caractéristiques techniques, du moins sur le plan théorique, la prothèse de hanche la plus offrante du point de vue de la capacité de récupération de la fonction articulaire altérée par la maladie, et également en ce qui concerne la longévité de l’arthroplastie. L’usure des surfaces est diminuée la résistance du métal et par le fait que la couche de liquide de lubrification interposé devient épaisse quand les composantes articulaires ont de grandes dimensions, en les séparant ainsi efficient, et en diminuant en plus l’usure.
Matériel et méthode L’étude fait l’analyse des premières 117 hanches opérées consécutivement sur 106 patients (11 bilatéraux), par le même chirurgien. Toutes les arthroplasties ont été réalisées par voie postérieure large, avec des implants hybrides type BHR. Le lot étudié est divisé en trois groupes étiologiques : A – Coxarthroses primaires – 50 cas, B – Coxarthroses secondaires – 67 cas, C – Fracture aigue acétabulaire – 1 cas. L’âge au moment de l’intervention était entre 17-72 ans (en moyenne 47 ans). Le recul moyen était de 3 ans (2001-début 2006). L’analyse préopératoire clinique a utilisé le score Harris-Oswestry. Elle a été complétée par l’analyse radiographique et par résonance magnétique, qui a encadré les patients dans les 6 catégories proposées par Schmalzreid (selon la densité osseuse, la forme de l’anatomie locale, la biomécanique de la hanche, les défauts osseux).
Les résultats tardifs (1-5 ans postopératoire) nous ont entièrement satisfaits : 71 patients (60%) = résultats excellents (« hanches oubliées »), 35 patients (38%) = résultats très bons (au-dessus de 80 points Oswestry) – Dans tous ces cas, le score a été diminué par la présence des co-morbidités. 1 echec (0.8%) = conversion en prothèse totale non-cimenté conventionnelle, pour glissement en varus de la componente acétabulaire.
Discussion Le principal avantage est la récupération de la fonction articulaire rapide, autant du point de vue résistance et force, capable de permettre aux anciens patients de déployer des grands efforts physiques, même des sports extrêmes. L’implant assure le transfère physiologique des tensions mécaniques avec un sacrifice limité des tissus et de l’os et conservation des propriocepteurs. Les grandes dimensions des composantes de la prothèse, identiques avec les dimensions naturelles de l’articulation saine, offrent stabilité articulaire et diminuent l’usure du métal par le film épais de lubrification qui s’interpose entre les composants articulaires. L’arthroplastie à resurfaçage peut être utilisée facilement chez les malades avec l’articulation déformée par des opérations précédentes ou sur des hanches avec implants encore restants.
Les désavantages de ces types de prothèse sont : La chute d’oxygénation tissulaire déterminée durant l’opération (Mc Muray), qui met en danger d’ischémie, même transitoire, les structures locales : nerfs, os. L’opération est techniquement plus difficile ce qui demande une équipe de chirurgiens entraînés. L’évaluation de la vascularisation de l’os situé sous la cupule métallique reste difficile. En cas d’inégalité préopératoire des membres il y a une forte impossibilité de rallonger le membre. Le prix est double comparé aux modèles conventionnels.
Conclusions D’après nous, les avantages de la prothèse à resurfaçage dépassent largement les désavantages. Pour les patients jeunes, elle offre la chance de la récupération totale de la capacité physique et de la mobilité articulaire, ce qui a une valeur incalculable a cet age-ci. Elle a une indication spéciale pour le traitement des arthroses sur des hanches opères antérieurement, qui peuvent ainsi être opères plus à l’aise. Pour les patients ages, l’arthroplastie a resurfaçage devient onéreuse, par le déséquilibre qui existe entre le prix élevé de l’opération et la durée probable de la vie active de ces patients.