G. Bonzanini, m. Schiraldi (Alessandria, Italie)
Nous avons développé notre expérience avec le système DUROM depuis plus de 4 ans, avec plus de 100 cas traites.
L’age moyen des patients opérés est de 55 ans, un tiers sont des femmes, deux tiers des hommes.
Pour deux de ces cas nous avons posé une prothèse de resurfacage de hanche bilatérale.
Les résultats obtenus sont très bon, avec une diminution de la douleur post opératoire, du saignement et une récupération fonctionnelle évaluée a 3 mois supérieure a la PTH.
Depuis le début de notre expérience aux contrôles radiographiques nous n’avons pas encore noté de descellements précoces de la prothèse.
Les complications rencontrées sont :
– mauvais positionnement de l’implant fémoral pour 2 cas
– calcification articulaire post-opératoire pour 2 cas
– fracture du col pour 1 cas
– neuroapraxie du nerf fémoral pour 1 cas
Nous n’avons décelé aucun cas d’infection et de luxation post-opératoire.
Pour 4 patients nous avons change d’avis pendant l’opération, et avons mis en place une PTH.
Il est fondamental, pour obtenir de bons résultats, d’effectuer une sélection clinique et radiographique du patient, en limitant cette indication aux patients jeunes ( inférieur a 60 ans) actifs, atteints de coxarthrose sans anomalie anatomique, avec une dysmétrie des membres inférieurs mineure de 10 mm.
Le resurfaçage de la hanche représente 14% des PTH implantées dans notre service.
A notre avis, la PRH est une bonne alternative à la PTH pour un numéro limite de malades et doit être mise en place par une équipe chirurgicale experte, dans le but de préserver le patrimoine osseux et de faciliter d’éventuelles révisions chirurgicales.