J.Vernois (Amiens)
Quelle soit secondaire à une lésion d’ostéochondrite, une fracture ostéochondrale ou une nécrose du dôme du talus, la pathologie ostéochondrale est responsable de douleur chronique plus ou moins invalidante. Parfois simple, l’ablation d’un fragment ostéochondral, le curetage d’une lésion, le comblement d’une cavité ou la greffe de cartilage peuvent devenir périlleux.
L’arthroscopie permet le curetage et l’ablation d’un séquestre ostéochondral. Ses indications restent limitées par la topographie de la lésion et le manque d’instrument adapté. Néanmoins, il s’agit d’une technique peu agressive pouvant être réalisée en ambulatoire ou lors d’une hospitalisation courte. Les suites sont simples avec une reprise rapide des activités.
Le développement au niveau du genou de technique arthroscopique de greffe de cartilage pourrait secondairement être appliquée à la cheville.