PA Vendittoli (Montréal, Canada)
Grâce aux qualités tribologiques du couple métal-métal et afin de combiner l’avantage des grands diamètres d’une tête fémorale prothétique à une préservation osseuse fémorale, les implants de resurfac¸age (RTH) ont bénéficié d’un nouvel essor. La pièce fémorale cimentée permet de conserver le stock osseux cervicocéphalique facilitant ainsi une éventuelle reprise ultérieure. Ces implants semblent destiné aux sujets jeunes et présentant un potentiel de révision future certain (moins de 40 ans).
L’utilisation de resurfaçage de la hanche dans la population plus âgée (plus de 50 ans) est donc controversé. Un taux d’échec élevé à court terme (fracture du col) été retrouvé chez les sujets âgés. De plus, avec les années et l’ostéoporose progressant, le devenir de l’implant fémoral est incertain.
Toutefois, l’absence de tige fémorale rend ces implants particulièrement indiqués dans certaines situations (fémur post-traumatique remanié, déformation fémorale proximale postostéotomie, ostéopétrose et permet d’éviter de trépaner le fût fémoral (limitant les réveils infectieux en cas d’antécédent d’ostéomyélite). L a prudence dois rester de mise dans la sélections des sujets.