Y Sollogoub (Nevers)
La pose d’une PTG chez des sujets de plus en plus jeunes et actifs, expose à des traumatismes, parfois sportifs.
La prise en charge de lésions ligamentaires latérales sur une arthroplastie du genou est particulièrement difficile et lourde de conséquences.
A propos de 4 cas observés, nous analyserons différentes situations.
Le risque le plus fréquent est celui d’un genu varum constitutionnel, qui aura nécessité pour l’alignement et la stabilisation articulaire un geste de release interne poussé, du LLI profond et du point d’angle postérieur. L’implant utilisé est souvent de type Postéro-stabilisé. Une lésion du LLI cicatriciel pourra entraîner une laxité interne majeure du genou.
Lors de la prise en charge du traumatisme, on doit discuter une réparation chirurgicale ou une plastie du plan interne d’emblée.
Au stade d’instabilité chronique une prothèse semi-contrainte est incapable d’assurer une bonne stabilité et une prothèse contrainte devra être préférée.
Pour des sujets à risque on doit réfléchir à une conservation du LCP, qui préservera le capital ligamentaire de l’arthroplastie et la stabilité du genou.
Enfin lorsque un geste de release est nécessaire il faut savoir le limiter en tibial ou utiliser une technique d’ostéotomie épicondylienne.
Ces risques doivent être présents à l’esprit du praticien lorsqu’il conseille le patient vis à vis de la pratique du sport.