P Moreau (Troyes)
On croyait que l’arthroplastie de la Hanche avait atteint son apogée. Au début des années 2000, certains confrères ont développé des techniques beaucoup moins agressives afin d’améliorer à la fois la vitesse de récupération et la qualité des résultats cliniques. Aujourd’hui, un résultat à 18 dans la classification de Merle D’Aubigné ne suffit plus pour un grand nombre de nos patients. Beaucoup d’entre nous ont répondu à l’appel du « mini invasif » en utilisant au départ leur voie d’élection. D’autres, dont je fais partie, on comprit que la seule voie atraumatique était la voie antérieure.
La voie antérieure de Hueter est utilisée depuis longtemps pour la chirurgie de la hanche et pour l’arthroplastie prothétique en particulier. C’est dans sa version mini invasive qu’elle devient extrêmement séduisante et efficace pour le chirurgien et son patient. Cette communication faite de nombreuses vues opératoires explique le chemin d’accès à l’articulation, sans sectionner aucun muscle ni aucun tendon. Elle explique également les détails de l’exposition du cotyle et surtout du fémur, indispensable à la réalisation de cette intervention qui reste difficile pour le néophyte. Le changement de voie d’abord est toujours une étape compliquée pour l’opérateur et ne doit pas s’accompagner systématiquement d’une trop classique courbe d’apprentissage.
We thought that Total Hip Replacement had reached its best. At the start of 2000, some surgeons tried minimal invasive approaches to improve both the speed and the quality of the results. Now, a 18 in the Merle D’Aubigné classification in not sufficient for most of our patients.
Many of us tried to perform less invasive technique from their own approach. Others, like me were convinced that the only no traumatic surgery was the anterior approach.
Hueter anterior approach is a classic way to perform hip arthroplasty. With its minimal invasive way, it becomes a very attractive and effective technique for the surgeon and his patient. This communication using a lot of slides of operating views explains how to expose the acetabulum and the femur without cutting muscles nor tendons. This procedure is quite difficult for the non experimented surgeon. Changing the approach is not easy but with good advices a learning curve is not systematic.