27.Métal/métal : Historique ; Etat des lieux. - Metal/metal: history ; state of the art.

Ph. Triclot (Rennes)


De grands noms sont définitivement attachés au couple métal/métal.

G. McKee pour l’émergence de la première génération dont J Charnley fut le fossoyeur.

B. Weber pour sa « résurrection » et H. Willert pour l’identification de sa complication spécifique, l’ALVAL.

H. Amstutz et D. McMinn ont réveillé les espoirs des nostalgiques du resurfaçage et L Dorr a promu l’évolution vers les grands diamètres sur tige conventionnelle.

Plus récemment, D. Langton, P. Campbell et M. Lavigne ont montré les limites, non tant du couple lui-même, que de son utilisation sur des cônes conçus pour une autre indication.

Des chirurgiens français ont eux même participé à l’histoire du couple métal/métal en publiant leurs résultats avec la plus grande honnêteté : C. Delaunay, H. Migaud, P. Mertl, P. Henky …qui aujourd’hui se rejoignent sur un consensus.

La crédibilité du couple métal/métal, toutes configurations confondues, a souffert des mauvais résultats de la seule configuration « grands diamètres »

Effectivement cette configuration n’a pas tenu ses promesses. Un taux de révision de 5 à 9 % à 7 ans de recul observé dans toutes les séries impose de ne plus pouvoir conseiller cette configuration et pose le problème de la surveillance spécifique des patients instrumentés avec ce type d’implant.

Par contre, la revue à 16 ans de recul minimun d’une série continue de prothèse métal/métal en 28 mm, montre des résultats qui confirment la fiabilité mécanique et biologique de cette configuration « historique ».

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