F Loubignac, J-C Grillo (Toulon)
Introduction : Le traitement des fractures periprothétiques du fémur repose sur une analyse radiologique du trait et du scellement prothétique. Il s’agit d’interventions en général lourdes pour le patient ainsi que d’un tournant évolutif dans l’histoire de l’implant.
Matériel et Méthode : Après analyse de la littérature, notamment de la pertinence de classifications telle que celle de Vancouver, nous analysons une série de cas opérés dans le service.
Discussion : Il s’agit de fractures dont la fréquence est en constante augmentation. Ces fractures sont le plus souvent postopératoires mais peuvent survenir en peropératoire. Elles sont plus fréquentes sur PTH que sur PTG et la prise en charge chirurgicale reste la règle afin de diminuer les durées de mise en décharge. A la hanche, l’attitude thérapeutique est guidée par la classification de Vancouver. Au genou on peut utiliser la classification de Rorabeck, simple et reproductible. L’intervention nécessite un plateau technique adapté et du matériel spécifique permettant un ancrage osseux solide malgré la présence de l’implant prothétique. L’enclouage reste notre technique de choix dès lors qu’il est réalisable, par voie antégrade ou rétrograde.
Conclusion : Une fracture périprothétique du fémur reste une complication grave car nécessitant souvent une intervention lourde chez une personne âgée. La prise en charge repose sur un plateau technique adapté, sur l’utilisation de matériel spécifique ainsi qu’une bonne coordination avec les centres de rééducation.