O. Courage (Le Havre)
Resurfacer ou non la rotule dans les PTG est un sujet controversé. La littérature est à ce titre assez contradictoire. Le plus souvent il s’agit d’une attitude d’école.
Pour choisir une attitude plus rationnellement, il faut prendre en compte plusieurs éléments.
Le premier le choix de la voie d’abord en pensant à la rotule. La voie latérale ayant des indications pour les rotules les plus difficiles.
La rotation de la pièce fémorale influe sur l’espace antérieur et sur la course rotulienne. Il faut pour cela disposer d’un ancillaire adapté.
La forme de la trochlée est aussi déterminante, elle explique probablement les résultats contradictoires de la littérature.
Nous présenterons notre étude réalisée sous arthroscopie qui nous a permis d’étudier la congruence fémoro-patellaire. Celle ci est fonction, bien sur de la forme de la trochlée, mais aussi de la rotule. Les rotules de type Wiberg 3 seront peu congruentes et engendrerons des douleurs.
Une planification opératoire fémoro-patellaire est donc proposée.
Voici un exemple de rotule congruente avec une planification favorable et un bon résultat clinique et radiologique.
à l’inverse pour cette rotule Wiberg 3, la planification est défavorable, il faudra mieux resurfacer la rotule