Philippe Hernigou (Créteil)
De 1990 à 1992, 180 prothèses (150 patients) ont été implantées dans le même centre chirurgical par différents chirurgiens. Les implantations ont été consécutives, toujours avec le même implant, la prothèse totale postéro-stabilisée Céraver. L’âge moyen des patients à l’implantation était de 73 ans (de 46 à 84 ans). Il s’agissait d’arthrose fémoro-tibiale interne dans 75 % des cas, d’arthrose fémoro-tibiale externe dans 13 % et de polyarthrite rhumatoïde dans 12 %. La rotule était systématiquement prothésée. Les patients avaient un bilan clinique et radiologique au dernier suivi.
Deux patients sont morts dans le premier mois post-opératoire en raison de problèmes cardiaques vraisemblablement aggravés par l’intervention chirurgicale.
2 patients ont eu un changement de prothèse dans les deux premières années post-opératoires en raison d’un problème infectieux secondaire à des problèmes de cicatrisation cutanée (polyarthrite rhumatoïde). 2 infections tardives après la 15ème année sont survenues en raison d’infection hématogène chez un patient devenu dialysé et chez un patient ayant fait une septicémie à point de départ digestif. Au dernier recul, 70 patients étaient décédés (72 prothèses) sans que l’implant ait été changé et sans que la cause du décès soit liée a l’intervention chirurgicale.
Pour les autres patients ayant survécu jusqu’à la 20ème année post-opératoire, il y a eu 4 reprises (2 fractures péri-prothétiques chez des patients âgés de plus de 85 ans et 2 descellements aseptiques de l’implant tibial au recul respectif de 15 ans et 17 ans, sans que ce descellement s’accompagne d’ostéolyse tibiale ou de malposition manifeste de la prothèse. Au dernier recul, le score IKS était de 80 points, l’angle HKA moyen de 180° (écart type de 3,8°). Il y avait 7 liserés tibiaux non évolutifs, pas d’ostéolyse visible et 1’usure du polyéthylène était non décelable par des radiographies standards.
Les principales causes de reprise à long terme n’apparaissent pas liées à l’implantation elle-même (varus, valgus, angle HKA) mais plutôt à l’état général du patient (apparition d’une ostéoporose, d’une ostéopénie, apparition de comorbidités qui augmente le risque infectieux). Le taux de survie de Kaplan Meyer pour l’implant est de 90 % à 20 ans face au risque de descellement aseptique. Les inconvénients théoriques liés à l’usage du PMMA ne se sont pas pas traduits par des échecs cliniques. La qualité des résultats et la capacité du ciment à pardonner certaines imperfections techniques font que ce mode de fixation reste le « gold standard » pour la pose d’une prothèse de genou.
De 1990 a 1992, 180 prótesis (150 pacientes) fueron implantados en el mismo centro de cirugía por diferentes cirujanos. Asentamientos fueron consecutivos, siempre con el mismo implante, el total de prótesis estabilizada posterior Ceraver. La edad media de los pacientes en la implantación fue de 73 años (rango 46-84 años). Fue artrosis femorotibial interna en el 75 % de los casos, la artrosis femorotibial en el 13% externa y 12% en la artritis reumatoide. La pelota estaba sistemáticamente protésica. Los pacientes tenían una evaluación clínica y radiológica en el último seguimiento.
Dos pacientes fallecieron durante el primer mes postoperatorio debido a problemas cardiacos, probablemente agravados por la cirugía. 2 pacientes tenían un cambio en la primera prótesis postoperatoria dos años debido a un problema secundario de problemas infecciosos cicatrización dérmica (artritis reumatoide). 2 infecciones tardías después de que el 15 º año se produjo debido a la infección transmitida por la sangre en un paciente se convirtió en diálisis y en pacientes con sepsis del tracto gastrointestinal. Al final del seguimiento 70 pacientes habían fallecido (72 prótesis) sin el implante se ha cambiado sin que la causa de la muerte está relacionada con la cirugía. Para otros pacientes que sobrevivieron hasta el año postoperatorio 20, se han realizado 4 veces (2 fracturas periprotésicas en pacientes mayores de 85 años y 2 aflojamiento aséptico del implante tibial respectivo declive 15 y 17 años, aunque esto va acompañado de desprendimiento de la tibia o la osteolisis error obvio de la prótesis. Finalmente seguir la puntuación IKS fue del 80, el ángulo medio HKA de 180 ° (desviación estándar de 3, 8 °). 7 no había líneas radiolúcidas progresivas tibiales, osteolisis y sin polietileno no era detectable mediante radiografías estándar.
Las principales causas de la recuperación a largo plazo no parecen relaciona
das con la aplicación en sí (varo, valgo, HKA), pero el estado general del paciente (aparición de la osteoporosis , la osteopenia , la apariencia comorbilidades que aumentan el riesgo de infección. De supervivencia de Kaplan Meyer para el implante es de 90 % a los 20 años contra el riesgo de aflojamiento aséptico. Las desventajas teóricas de la utilización de PMMA no no resultaron en fracasos clínicos. La calidad de los resultados y la capacidad de la cementera para perdonar algunas imperfecciones técnicas que hacen que este modo de fijación sigue siendo el « estándar de oro » para el ajuste de una prótesis de rodilla.