Dr Vincent Druez, Prof P Saussoy, Prof D Dufrane, Dr A Lafosse, Dr A Labar (Charleroi, Bruxelle, Belgique)
Le chirurgien orthopédiste est régulièrement dans sa pratique , confronté à des problèmes de gestion des parties molles. Si la nécessité d’obtenir une couverture cutanée s’avère primordiale, la qualité du revêtement importe également, fut ce pour la gestion secondaire des problèmes orthopédiques sous jaccents.
Seules les couvertures par lambeaux semblent remplir ce cahier des charges au prix d’une complexité technique parfois redoutable et d’un investissement important des équipes chirurgicales engagées.
Le capital des lambeaux locaux est d’autre part limité et la réalisation des lambeaux libres s’oppose parfois aux conditions locales ou médicales des patients.
La gestion des échecs de couvertures par lambeau, dont le taux est difficile à présiser dans la littérature, peut s’avérer également un challenge chirurgical.
La difficulté de mise en oeuvre de ce type de chirurgie mène de nombreuses équipes orthopédiques à se tourner vers des procédures de couvertures plus faciles à mettre en oeuvre comme des techniques de pansement à pression négative ou le recourt à des substituts cutanés ou dermiques.
Les résultats de ces méthodes de couvertures alternatives restent contreversés.
Les auteurs se proposent de faire le point sur ces traitements alternatifs sur base de l’expérience acquise dans leur service, et d’essayer d’en préciser les indications et les limites.
Ils se proposent également de poser des bases de recherche clinique pour mieux comprendre les processus de cicatrisation et essayer de tendre si possible, vers le développement, in vitro, d’un revêtement dermique performant.
El cirujano ortopédico es regularmente en su práctica, confrontado con problemas de gestión de las partes muelles. Si la necesidad de obtener una cobertura cutánea se revela primordial, la calidad del revestimiento también importa, fue esto para la gestión secundaria de los problemas ortopédicos subyacentes .
Solo las coberturas por colgajos parecen cumplir este pliego de condiciones al precio de una complejidad técnica a veces terrible y de una inversión importante de los equipos quirúrgicos voluntarios.
El capital de los colgajos locales es por otra parte limitado y la realización de los colgajos libres se opone a veces a las condiciones locales o médicas de los pacientes.
La gestión de los fracasos de coberturas por colgajo, cuya tasa es difícil de espécificar en la literatura, también puede revelarse un challenge quirúrgico.
La dificultad de puesta en ejecución de este tipo de cirugía lleva numerosos equipos ortopédicos a volverse hacia procedimientos de coberturas más fáciles que hay que poner en ejecución como técnicas de cura a presión negativa o él recurso a sustitutos cutáneos o dérmicos.
Los resultados de estos métodos de coberturas alternativas quedan controvertidos.
Los autores se proponen de hacer el punto sobre estos tratamientos alternativos sobre base de la experiencia adquirida en su servicio, y tratar de precisar las indicaciones y los límites. También proponen poner bases de búsqueda clínica para comprender mejor los procesos de cicatrización y tratar de avanzar si es posible, hacia el desarrollo, in vitro, de un revestimiento dérmico performante.