016. Y a-t-il une différence dans les risques infectieux en fonction des matériaux de frottement dans les prothèses de hanche - Periprosthetic Joint Infection in THA. Does the Bearing Surface Play a Role?

Rocco Pitto, L Sedel (Auckland Nouvelle Zélande, Paris)

La réaction aux différents matériaux de prothèse est bien connue : le polyéthylène crée une réaction essentiellement macrophagique, le couple métal sur métal des réactions de type lympho plasmocytaires décrites sous le terme ALVAL et la céramique d’alumine une réaction essentiellement fibreuse.

Nous nous sommes demandés si ces réactions différentes ne pouvaient pas aussi se retrouver dans la survenue d’une infection profonde après prothèse totale.

Pour cela nous avons consulté le registre néozélandais des PTH.

Matériels et méthodes : de 1/1/99 à  31/12/14 le registre NZ des prothèses compte 97,889 prothèses, 18% bilatérales, âge moyen 68(SD±11), homme/femmes  48/52

Le taux d’infection : 452 reprises pour infection profonde

Critères d’inclusion : osteoarthropathies dégénératives

Exclusion : Couple céramique metal : 429 et maladies inflammatoires

Résultats 84,894 THJRs fulfilling inclusion

Bearing surfaces                                Revised for PJI

MoP    54,409                                    277 (0,08 100 co/yr)

CoP     16,503                                      62 (0,07 100 co/yr)

CoC      9,051                                      22 (0,05 100 co/yr)

MoM     4,931                                      40 (0,10 100 co/yr)

 

Différence en fonction des couples dans les six premiers mois.

On observe  une diminution significative (p = 0,118) des infections profondes pour le couple céramique/céramique et ceci compare à tous les autres couples. Si l’on regarde maintenant toutes périodes confondues la différence est encore plus marquée en faveur du couple céramique sur céramique (p=0,013).

Le plus risqué est le couple métal/métal suivi par le couple métal /Polyéthylène suivi par le couple céramique /polyéthylène.

On retrouve donc une diminution de 50% du risque infectieux avec un couple céramique sur céramique et ceci même après ajustement pour l’âge, le sexe.

Parmi les Hypothèses expliquant ce phénomène on peut évoquer une meilleure biologie de la capsule sans réaction macrophagique et se présentant comme une réaction fibreuse pure, ainsi que la  différence d’adhésion bactérienne  sur la surface très lisse de la céramique.

 

 

From the new Zealand joint registry , we extracted all revision for deep joint infection compared to bearing couple; there is a statistical lower risk of joint infection for ceramic on ceramic bearings compared to all other bearing couple; metal on metal is the worse followed by metal on poly , ceramic on poly.

Biological difference in local reaction and differences in bacterial adherence could explain these differences.

The decrease in deep joint infection is in the order of 50%.

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