A Walter (Strasbourg)
De nos jours, on parle énormément de techniques percutanées. C’est un mouvement qui touche tous les domaines de la chirurgie. Plus qu’un d’effet de mode, je pense qu’il s’agit d’un moyen de répondre aux exigences nouvelles des patients et du système de santé. Malgré tout, la technique en est encore à ses débuts et nous allons essayer de résumer brièvement les données actuelles.
Dans l’état des lieux, la première question qui est souvent posée est de savoir si la technique est sure. Il existe de nombreux articles sur le placement de vis en technique classique et un peu moins sur les techniques percutanées. Néanmoins la technique MIS semble au moins équivalente aux techniques classiques.
En traumatologie, les indications du MIS ne semblent pas encore nettement définies. Certains se limitent au type A, d’autres aux types A et B, d’autres enfin traitent tous les types de fracture. En l’absence (provisoire nous l’espérons) de consensus, le plus simple est de garder ses indications d’ostéosynthèses classiques avec quelques réserves toutefois…
Les limites actuelles ne sont pas absolues. Je ne prétends pas être exhaustif, mais néanmoins il faut avoir quelques notions avant de proposer une chirurgie en MIS :
Le vissage thoracique haut est difficile.
La mise en place de crochets est impossible.
Il n’est pas possible de greffer, en tout cas pas dans le même geste.
Le vissage sacré est rendu difficile par la projection postérieure des ailes iliaques.
L’exposition aux rayonnements du personnel soignant est importante lors de ces procédures.
Il y a évidemment une courbe d’apprentissage.
En conclusion, la chirurgie MIS en traumatologie est en plein développement. Elle présente de nombreux avantages qui commencent à être évalués. Ses indications exactes méritent encore d’être parfaitement précisées, ce travail est en cours et la littérature est de plus en plus riche sur ce domaine. Enfin il existe des limites inhérentes à la technique mais dans la plupart des cas des solutions simples peuvent être proposées.
Nowadays, everybody is talking about percutaneous techniques. It is a movement that affects all areas of surgery. More than a fad, I think this is a way to meet the new requirements of patients and the healthcare system. Nevertheless, the technique is still in its infancy and we will try to briefly summarize current data.
In the current situation, the first question that is often asked is whether the technique is safe. There are many articles on the screw placement in classical technique and a little less on percutaneous techniques. Nevertheless, the MIS technique seems at least equivalent to conventional techniques.
In trauma, MIS indications do not yet seem clearly defined. Some are limited to type A, others to types A and B, others treat all types of fracture. Without (hopefully temporary) consensus, the easiest way is to keep its classic osteosynthesis indications with some reservations, however …
The current limits are not absolute. I do not claim to be exhaustive, but nevertheless you have to keep few points in mind before proposing MIS surgery:
It’s difficult to put a screw in the upper thoracic spine.
The hook’s placement is impossible.
It is not possible to graft, at least not in the same procedure.
The placement of sacral screws is made difficult by tightening of the posterior projection of the iliac wings.
Exposure to radiation is important during these procedures.
There is obviously a learning curve.
In conclusion, the MIS surgical trauma is booming. It has many advantages that are beginning to be evaluated. Its exact indications still need to be fully clarified, this work is ongoing and literature is increasingly rich in this area. Finally there are limitations inherent in the art but in most cases simple solutions can be proposed.