H Arnould, C Foissey, M Kern (Bourg en Bresse)
Actuellement la chirurgie orthopédique de la hanche est de plus en plus confrontée à une obligation de résultats et non plus une obligation de moyens.
Les voies d’abord de la hanche postérieures, antéro-latérales ou antérieures ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients.
Les voies d’abord postérieures ont pour avantage leur « simplicité » et leur rapidité. Elles exposent à un risque de luxation supérieur aux autres voies d’abord et au risque de modification de longueur du membre opéré.
Les voies d’abord antéro-latérales (Hardinge) ont pour avantage la vue parfaite sur le cotyle et le fémur. Elles exposent à un risque moins élevé de luxation. Mais elles ne permettent pas de s’assurer de la longueur du membre opéré de manière certaine pendant l’acte opératoire.
Les vois d’abord antérieures ont pour avantage un risque de luxation le plus faible de toutes les voies d’abord. Lorsqu’elles sont réalisées sans table de traction avec les deux membres inférieurs dans le champ opératoire elles permettent de limiter de manière certaine et reproductible la différence de longueur à moins de 5mm. Un contrôle radiologique per opératoire peut être réalisé si nécessaire. C’est la seule voie d’abord qui permet un contrôle radiologique per opératoire aisément interprétable.
Au cours de mon expérience après avoir résolu les problèmes de luxation par l’utilisation des cotyles double mobilité j’étais à la recherche d’une solution pour faire disparaitre les inégalités de longueur qui deviennent une cause importante de réclamation des patients.
C’est la raison de l’utilisation de la voie antérieure sans table de traction. Cette voie d’abord se fait en décubitus dorsal les deux jambes dans le champ opératoire. En plus des avantages d’être intermusculaire (sans section musculaire) inter nerveuse (sans lésion neurologique) elle permet de limiter le risque de luxation et surtout d’évaluer la longueur que l’on veut restituer au membre opéré. Un appareil de radioscopie placé dans la salle d’opération permet de manière simple avec les implants d’essai et les implants définitifs d’évaluer leur positionnement et la restitution des critères morphologiques participants au contrôle de la longueur du membre opéré. Des manœuvres externes permettent également l’évaluation comparative de la longueur des deux membres inférieurs.
Actualmente la cirugía ortopédica de la cadera esta mas confrontada a una obligación de resultados que de medios utilizados.
Las diferentes vías de abordaje de la cadera ( posterior, antero-lateral y anterior) tienen cada una de ellas sus ventajas e inconvenientes.
Las vías de abordaje posteriores tienen como ventaja principal su « simplicidad » y su rapidez de ejecución. Todas possen un riesgo de luxación superior con respecto a las otras vías de abordaje y exponen a una cierta modificación de longitud del miembro operado.
Las vías de abordaje antero-laterales (Hardinge) tienen como ventaja la vista perfecta sobre el cotilo y el fémur.Su riesgo de luxación es inferior pero no permiten, durante la cirugía, calcular con certitud la longitud del miembro operado.
Las vías de abordaje anteriores poseen como principal ventaja, con respecto a las otras vías, un mínimo porcentaje de riesgo de luxación.Cuando las mismas son realizadas, sin tablas quirúrgicas de tracción y con ambos miembros dentro del campo quirúrgico, permiten de limitar de manera cierta y reproducible una diferencia de longitud de menos de 5mm. Un control radiológico intra-operatorio puede realizarse en caso de necesidad. Es la única vía de abordaje que permite un control radiológico intra-operatorio , fácilmente interpretable.
Durante el transcurso de mi experiencia, luego de haber resuelto los problemas de luxación mediante la utilización de cotilos a doble movilidad, me encontré en la busqueda de la solución para hacer desaparecer las desigualdades de longitud de ambos miembros, que eran una causa frecuente de reclamación post-operatoria,de mis pacientes.
Este motivo me ha llevado en la actualidad , a la utilización de la vía de abordaje anterior sin tabla de tracción.
Esta vía de abordaje se realiza en decúbito dorsal y ambas piernas dentro del campo operatorio. Además de las ventajas de ser intermuscular(sin sección muscular) internerviosa (sin lesion neurológica) ella permite limitar el riesgo de luxación y sobre todas las cosas, permite la evaluación de la longitud a restituir al miembro operado.
Un aparato de radioscopia en la sala operatoria permite de manera simple, utilizando los implantes « test » y los implantes definitivos , de evaluar el posicionamiento y la restitución de criterios morfológicos que participan al control de la longitud del miembro operado. Las maniobras externas permiten por igual, la evaluación comparativa de la longitud de ambos miembros inferiores.