D Anuşca (Roumanie)
Objectifs : Les arthroplasties du genou sont des opérations complexes et difficiles qui redonnent la normalité de l’axe biomécanique du membre pelvien au niveau du genou avec la mobilité, stabilité, manque des douleurs et la pérennité de ces déciderates dans le temps. L’ostéoporose régionale surtout secondaire a un manqué de récupération et le traumatisme fréquent minimal provoque des fractures autour du genou parfois graves difficiles à résoudre. Les techniques chirurgicales portent sur plusieurs niveaux des solutions:
refaire l’anatomie osseuse autour de la prothèse qui reste stable avec des clous centromedullaires ou plaques verrouillées.
refaire l’anatomie osseuse autour de la prothèse qui doit être stabilisée avec des augmentations pour les petits defaults métaphysaires.
refaire l’anatomie osseuse avec de grands defaults utilisant des prothèses de reprise.
refaire l’anatomie osseuse avec de grandes résections si nécessaire et remplacement obligatoires d’une component prothétique ou les deux par des charnières ou des prothèses tumorales ou arthrodèses.
1er niveau : on pratique la réduction avec foyer fermée et la synthèse avec tige rétrograde qui ne permet jamais une réduction parfaite.
Je l’ai désavoué parce que la réduction du bloc épiphysaire est très difficile et jamais parfaite plus que dans les fractures multifragmentaires beaucoup de fragments restent non solidarisés à la tige et la consolidation est retardée.
La synthèse avec plaque verrouillée reste plus stable et la chirurgie est plus sure.
Bien sûr que dans l’ostéoporose il s’agit parfois d’une synthèse avec 2 plaques sur les 2 colonnes du tibia.
L’ostéoporose et le diabète sucré reste toujours l’ennemie de la stabilité du matériel et le garant des mauvais résultats.
2ème niveau : l’augmentation de la stabilité est nécessaire, comblant les petits défauts osseux.
Dans les reprises avec des longues tiges le genou reste stable si on emploie des greffes de ciment au niveau du condyle latéral surtout.
3ème niveau : avec des grands défauts métaphysaires s’il faut reprendre dans la reprise de prothèse les deux composantes.
Parfois il s’agit d’une rupture du ligament rotulien avec dérobation du genou.
Je préfère la refaire avec greffe du tendon d’Achille de la banque osseuse.
4ème niveau : on rend un genou stable avec une prothèse charnière et nombreuses additions tibiales et fémorales.
Dans les cas échéant parfois septiques l’arthrodèse reste la seule option avec une résection extrême (résection drainage) quand la hanche peut être conservée.
Bien sûr que le remplacement total du fémur est une solution possible mais jamais agréée.
Matériels et méthode: Dossiers de 12 cas
Résultats : Bonnes et très bonnes pour niveau 1, 2, et 3. Satisfaisantes ou normales pour niveau 4
Complications : C’est une chirurgie lourde qui entraine des pertes sanguine majeures et complications septiques sévères envisageant la dernière solution pour garder la vie : l’amputation du segment.
Discussions : Le saignement, l’instabilité secondaire, la perte de mobilité, la raideur articulaire secondaire, le sepsis parfois sévère oblige aux ablations, fixations externes ou arthrodèse avec raccourcissement.
Conclusions :
Perte d’implant quand la fixation n’est pas réussie
Nécrose osseuse
Besoin résection
Reprise d’une ou des deux components prothétiques
Les fractures péri-prothétiques complexes – reprise + fixation.