C Avidor (Baie Mahaut, Guadeloupe)
L’instabilité antérieure de l’articulation gléno-humérale, associée à un SLAP lésion est déjà décrite. C’est généralement une SLAP 2 (avulsion labral supérieure) associée à une lésion de Bankart. Soit une SLAP 5. Il faut traiter chaque lésion. Et le résultat n’est pas significativement pire que celle d’un Bankart isolé. Mais ce cas mérite discussion. Bien que le traitement de chaque lésion ne soit pas un défi technique. La difficulté est de savoir quoi faire avec une imagerie, pas si claire, et probablement un piège clinique. Un champion du monde de planche à voile de 24 ans. Une lésion d’anse de seau du labrum supérieur, seulement connu au moment de l’arthroscopie, sans lésion du tendon du biceps lui-même. Une lésion de Bankart évidente, après un événement unique, récent, de luxation antérieure. Mais une instabilité avec claquement depuis une rétropulsion forcée, en surfant. Que feriez-vous ? Vous demanderiez-vous que ferait la majorité pour une luxation antérieure et un compétiteur dans une discipline si brutale ?
Anterior instability of the gléno-humeral joint, associated with superior labral anteroposterior (SLAP) lesion, is already described. That is usually SLAP 2 (superior labral avulsion) associated with Bankart. Every lesion needs to be treated. And the outcome is not significantly worse than that of an isolated Bankart repair. But this case deserve discussion. Although the treatment of each lesion is not a technical challenge. The difficulty is knowing what to do with not so clear imaging and probably a clinical trap. A 24-years-old wave windsurfing world champion. A bucket handle lesion of the superior labrum, only known at the time of arthroscopy, without lesion of the biceps tendon itself. An evident Bankart lesion, after a unique, recent, luxation event but popping instability since a forced retropulsion while surfing. What would you do? Would you follow what would the majority do for an anterior luxation for a champion in a such brutal discipline?