C Belli, N Ruiz, GP Muller
(Tahiti)
Le traitement de l’épiphysiolyse Fémorale supérieure repose sur 2 types de techniques essentiellement. Le repositionnement à ciel ouvert (Dunn) pour les grands déplacements et le vissage percutané in situ sans réduction. Le diagnostic est fait sur le signe de Drehman qui permet une surveillance clinique de la récupération.
A l’occasion d’un cas d’épiphysiolyse stade 4 traité par vissage sélectif antérieur avec un résultat surprenant et contraire aux prédictions de catastrophes, nous avons développé l’idée d’utiliser le résiduel de croissance postérieure restant pour corriger l’axe du col du fémur et de la position de la tête.
La technique décrite correspond à une logique biologique qui vise à créer un pont d’épiphysiodèse par opposition à la technique conventionnelle qui ne répond qu’à une logique mécanique qui vise à avoir une prise maximale dans la tête. Certes la prise mécanique est plus fragile mais nous compensons par l’utilisation d’un fauteuil à roulettes jambes pendantes pendant 6 semaines.
Nous nous appuyons sur une série rétrospective de plus de 200 vissages de hanche sur 30 ans d’exercice en Polynésie française pour expliquer et illustrer le principe de ce vissage antérieur, certes au prix d’une tenue mécanique plus faible mais qui a l’avantage de permettre une correction dynamique progressive, ce que ne permet pas le vissage percutané conventionnel.
Nous illustrons notre propos par quelques cas particulièrement significatifs.
Malgré l’installation sur table orthopédique en position de correction majeure, nous n’avons aucune nécrose.
Le temps de récupération de la rotation interne est de un an avec un cas pour lequel il aura fallu attendre 3 ans.
Pour notre part, fort de cette série nous ne retenons plus d’indication de repositionnement à ciel ouvert surtout du fait du taux de nécroses catastrophiques.
Upper femoral Epiphysiolysis’ treatment is essentially based on 2 types of techniques. The open repositioning (Dunn) for large displacements and the percutaneous in situ fixation without any reduction. Diagnosis is made on the Drehman’ sign which allows a clinical monitoring of the recovery.
Thanks to a case of epiphysiolysis at stage 4 treated by selective anterior fixation with a surprising result at the total oposite of the catastrophic predictions, we developed the idea of using the posterior growth’s residual remaining to correct the axis of the femoral neck and of the head position.
The technique described corresponds to a biological logic which aims to create an epiphysiodesis bridge compared to the conventional technique which only responds to a mechanical logic which aims to have a maximum hold in the head. Admittedly, the mechanical grip is weaker, but we compensate by using a wheelchair, dangling legs, for 6 weeks.
We rely on a retrospective serie of more than 200 hip’ screwings over 30 years of practice in French Polynesia to explain and illustrate the principle of this anterior fixation, yes with the cost of a lower mechanical resistance but also with the advantage of allowing a progressive dynamic correction, which does not allow the conventional percutaneous fixation.
We illustrate our point with a few particularly significant cases. Despite the installation on an orthopedic table in a major correction’s position, we don’t have any necrosis. The Internal rotation’s recovery time is equal to one year, despite one case that we had to wait for 3 years.
Us regarding, strong of this serie, we no longer retain any indication of open repositioning, especially because of the catastrophic necrosis’ rate.