V Travers
(Lyon)
L’augmentation croissante de la sinistralité notamment en chirurgie de la main ne vient pas le plus souvent de problèmes techniques, mais d’un problème relationnel, surtout face à des patients dits « difficiles ». La relation praticien patient à l’évidence est source de bien plus de conflits que l’acte par lui-même. C’est donc dans notre comportement, et surtout bien sûr face à des patients « difficiles » que nous pêchons. Mais qu’est-ce qu’un patient difficile ? comment désamorcer un conflit potentiel ? Comment corriger nos comportements pour un exercice plus serein ? il faut comprendre que ce n’est pas le patient qui est difficile, mais la façon que nous avons d’appréhender une difficulté dans notre relation à l’autre, en l’occurrence ici le patient. Notre expérience de 5 ans de Week end de gestion du stress chez le chirurgien nous a bien montré la relativité du « patient difficile ». Il faut donc travailler notre relation, cas par cas, dès le premier contact, notre attitude, notre cabinet, notre assistante, notre tenue, et savoir désamorcer les conflits.