V. Orth-Weyers
(Fort de France)
Le vivant en général et l’humain en particulier, est d’autant plus complexe que sa bonne santé dépend de ses origines (génétiques), de son environnement et de son mode de vie (épigénétique) sans oublier son microbiote.
La santé de nos télomères en témoigne
La plupart des cultures à travers les âges et les continents ont intégrées la complexité du jeu vivant et son lien étroit avec la nature
La survie des peuples premiers en lien très fort avec leur environnement, dont le respect est primordial en est le témoin
En effet, ces peuples proposent, depuis toujours, des approches thérapeutiques holistiques personnalisées, privilégiant la prévention et les soins naturels, alliant soins du corps et de l’esprit
Elles garantissent ainsi une santé globale des êtres
Notre système de soins « conventionnel » enseigné et pratiqué aujourd’hui existe depuis un peu plus de 100 ans seulement.
Il est en gros organisé comme suit :
Le malade est d’abord vu par un médecin généraliste, celui-ci est chargé de coordonner son parcours de soins vers les différents spécialistes d’organes ou de maladies.
Ceux-ci réalisent des consultations, des examens ou des gestes techniques, à des fins diagnostiques et/ ou thérapeutiques chimiques ou chirurgicales.
Ainsi l’humain est un peu conçu comme un kit avec des spécialistes de chaque pièce
qui proposeront leurs compétences spécialisées dans les symptômes de chaque organe ou maladie.
Il s’agit d’une médecine de masse, de plus en plus algorithmique ou les gestes techniques et les traitements chimiques, aussi sophistiqués soient-ils, sont centrés sur les symptômes et occultent complètement le terrain et l’environnement du malade, voire trop souvent le pollue à défaut de le guérir.
En dehors des urgences, ou l’efficacité de l’allopathie et de la chirurgie est indéniable, l’avantage de cette médecine est aussi son aide au diagnostic grâce à l’évolution technologique certaine de ses outils depuis l’après-guerre.
La médecine intégrative associera ces 2 approches de soins de manière complémentaire et non exclusive.
Quelques exemples de concepts de médecine intégrative
- Le patient est un partenaire de soin et non un sujet.
- Le médecin ou le thérapeute sont ses guides ou ses coachs
- Le symptôme n’est rien, le terrain est tout
- Nous sommes constitués de biochimie et d’atomes donc d’énergie, responsables de l’alchimie de la vie. La prise en compte des 2 est donc indissociable
- La technologie constitue une excellente aide au diagnostic
- La médecine conventionnelle est très performante dans l’urgence mais devient souvent toxique dans les pathologies chroniques ou traiter le terrain et non le symptôme devient essentiel
- Pour le patient, prévenir vaut mieux que guérir
- L’objectif est de rallonger ses télomères, et pour cela il est nécessaire de prendre soin de son microbiote, d’adopter une alimentation qualitative, d’entretenir son capital musculaire, de se détoxifier à intervalles réguliers, de diminuer ses sources de stress, et de nourrir la joie et l’Amour.
Quelques exemples d’application et d’intégration souhaitables dans votre discipline :
- L’état nutritionnel du patient en post op
- Son hygiène de vie
- Son environnement pour sa rééducation
- Reprise et instauration des activités sportives au quotidien
- Mettre du plaisir dans sa vie
- Les nouveaux outils accélérateurs de cicatrisation (luminothérapie, miel, radiofréquence sur cicatrices, compléments alimentaires, etc…
Cette association des approches nourrie une complémentarité des soins en fait toute sa richesse et sa pertinence au service de la complexité du vivant
Les patients qui en bénéficient - vieillissent mieux et en meilleure santé , dans un corps et un esprit sain .
- se réparent plus vite de leurs traumatismes osseux