J Y Hery, S Reig, S Terver (Clermont-Ferrand)
Hemi-resurfacing of the hip for osteonecrosis with the MRS cup : Preliminary results.
Introduction :
L’ostéonécrose aseptique de hanche au stade fracturaire selon la classification de FICAT ou de STEINBERG nécessite une arthroplastie de hanche soit de resurfaçage ou totale. Nous nous proposons de présenter la prothèse de resurfaçage M R S ( LIMA) . Le but de cette communication est de présenter ce matériel, d’analyser notre récente expérience et de donner les résultats préliminaires
Matériel et Méthode :
Matériel :
La prothèse MRS comporte 2 éléments : Une cupule en chrome cobalt se déclinant en cinq tailles 42, 46, 50, 54, 58 et une tige en titane se déclinant en quatre longueurs 60, 70, 80, 90 mm. L’impaction entre ces 2 parties se réalise à partir d’un cône morse.
Méthode :
5 patients de sexe masculin, porteurs d’une ostéonécrose aseptique de la tête fémorale ont été opérés entre Fev 2003 et Nov 2005. L’age moyen est de 43 ans ( 31-51 ), Le score PMA pré-opératoire est de 11, les étiologies sont 2 fois alcooliques, 1 idiopathiques et 2 post-traumatique. Les patients ont tous eu un bilan radiologique comportant un cliché du bassin de face en charge, un cliché centré sur la tête fémorale à 20° de flexion, un faux profil de Lequesne, une IRM ; Tous les patients étaient classés stade 3 selon Ficat et stade 4 selon Steinberg. L’évaluation post-opératoire, clinique se réalise par le score PMA et l’évaluation radiologique par un cliché radiologique de face et de profil avec calque pour suivre les modifications positionnelles de l’implant
Résultats :
Les cupules ont été de diamètre en moyenne de 50 mm, les tiges endo-cervicales en moyenne de 70 mm ( 60 – 80 )
1 récidive des douleurs au 9 mois post opératoire a motivé la mise en place d’une prothèse totale de hanche ( effondrement de la tête sous la cupule ) .
Au plus long recul des 2 premières cupules, le score PMA est de 18. Pour les autres implants a un recul plus court, le score PMA est de 18
Aucune mobilisation radiologique de l’implant n’est objectivée même sur le patient repris secondairement par PTH.
Conclusion :
Les résultats précoces semblent être encourageant tant sur la technique opératoire, l’implant, et la fonction du patient. Un plus long recul est obligatoire pour apprécier les résultats à long terme.