R. Hart, V. Štipčák, B. Kučera (République Tchèque)
Prospective study of navigation in 80 TKR prosthesis operated with minimal invasive and standard techniques
Introduction.
Les systèmes de navigation ont fait la preuve de leur efficacité dans l’implantation classique des PTG. Les abords mini-invasifs, en limitant l’accès aux régions non opérés, pourrait compromettre la précision de l’opération. Le positionnement correct est un facteur déterminant pour un résultat favorable. Nous utilisons un système kinematique de navigation sans image (système OrthoPilot® – Aesculap, Tuttlingen, Allemagne). Cette technique utilise le logiciel qui permet l’enregistrement du mouvement relative du fémur par rapport au tibia au cours des mouvements de flexion-extension. Le but de cette étude avec ordinateur était d’évaluer la qualité radiologique du positionnement des prothèses et les résultats cliniques comparant la technique mini-invasive à la méthode classique.
Matériel Et Méthodes.
Dans le cadre d’une étude prospective un groupe de 40 patients opérés avec la technique mini-invasive (M+), a été comparé à un groupe témoin de 40 patients opérés par technique conventionnelle (M-). Les deux groupes étaient comparables et homogènes statistiquement concernant âge et sexe. Tous les patients ont été opérés par deux chirurgiens seniores et analysés par un opérateur indépendant. En postopératoire, les patients ont été revus et évalués avec le tiroir radiographique et le score de Insall (Knee Society Clinical Rating System).
Résultats.
Aucune prothèse n’a été perdue de vue. 10 jours en postopératoire, le score de la Knee Society moyen a été 131 points dans la groupe M+ et 96 points dans la groupe M-. Cette différence était significative (p<0,001). 6 et 12 semaines en postopératoire, la différence clinique n'a plus été significative. L'axe fémorotibial frontal était satisfaisante dans toutes les cas. Il n'a pas été observé de différence singificative entre les deux groupes. Il n'y avait aucune différence entre la qualité de pose de chaque pièce prothétique de face ou de profil entre les deux groupes. Nous n'avons à déplorer aucune complication. Conclusion.
L’ordinateur a permis un placement précis et reproductible de chaque pièce prothètique des PTG opérés avec la technique mini-invasive. Un abord mini-invasif est réputé permettre une récupération fonctionnelle plus rapide après implantation d’une PTG. L’abord mini-invasif doit permettre la même qualité de pose que l’abord standard, mais il est techniquement plus difficile. La navigation permet de contourner cette difficulté sans sacrifier la qualité de pose.